Vous vous réveillez. Vous essayez de vous asseoir. Aie. Quelque chose proteste dans vos cuisses. Vous vous penchez en avant pour ramasser le bébé sur le sol - non... les hanches crient.
La douleur de l'entraînement est là. Et elle n'a pas l'intention d'être gentille.
Vous reconnaissez-vous ? Que vous ayez fait des squats pour la première fois depuis un an, essayé un nouveau cours collectif ou couru un peu plus loin que d'habitude, les courbatures sont un phénomène qui touche la plupart des gens.
Mais il existe un moyen de soulager cette douloureuse raideur : Les bains de glace..
Qu'est-ce que la douleur induite par l'exercice ?
Commençons par comprendre ce qui se passe dans le corps.
La douleur liée à l'exercice n'est pas la même chose que la fatigue ordinaire. Il s'agit de lésions microscopiques des fibres musculaires. De minuscules déchirures que l'organisme reconstruit ensuite plus solidement.
Ce n'est donc pas dangereux. Mais ça peut faire mal. Très douloureux. Et dans certains cas, cela affecte tellement votre vie quotidienne que vous sautez votre prochaine séance d'entraînement - ou que vous dormez mal parce que vous avez mal au corps.
Pourquoi les bains de glace peuvent-ils être utiles ?
Les bains froids ne sont pas un phénomène nouveau. Les athlètes d'élite les utilisent depuis des décennies. Mais pourquoi aident-ils à soulager les douleurs liées à l'entraînement ?
Voici ce que montrent les recherches (et la logique même de l'organisme) :
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Le froid réduit l'inflammation
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Les vaisseaux sanguins se contractent → les impulsions de douleur sont ralenties
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Lorsque le corps se réchauffe à nouveau, la circulation se met en place
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Oxygène et nutrition pour les muscles
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Les scories sont évacuées
Tout cela signifie que la sensation de "aïe, aïe, aïe" après l'entraînement est atténuée... parfois considérablement.
Mais cela fonctionne-t-il vraiment ?
La réponse courte ? Pour beaucoup, oui.
La réponse longue ? Cela dépend de quand, comment et pourquoi pourquoi vous le faites. Les bains de glace ne soulageront pas les douleurs liées à l'exercice physique qui sont déjà à leur paroxysme. Mais ils peuvent empêcher la douleur de s'aggraver.
Une étude réalisée en 2020 a montré que les participants qui utilisaient de l'eau froide immédiatement après un exercice intense ressentaient les effets suivants :
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Moins de douleur
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Temps de récupération plus court
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Plus facile à déplacer le lendemain
Et cela ne s'applique pas seulement aux athlètes. Cela s'applique également aux personnes ordinaires comme vous et moi, qui font de l'exercice pour être en bonne santé, avoir de l'énergie et trouver un équilibre dans leur vie.
Mais... ça fait froid dans le dos ?
Oui, c'est vrai. Il fait froid. C'est inconfortable. On se sent complètement à l'envers.
Et pourtant ? C'est bien là le problème.
Lorsque vous entrez dans de l'eau glacée, votre corps est en état de choc. Votre rythme cardiaque s'accélère, votre respiration devient rapide. Et si vous pouviez quand même respirer calmement ? Il se passe alors quelque chose de magique.
C'est comme si le corps avait une nouvelle chance de s'adapter.
Important : Préparez ensuite un pull chaud, un bonnet ou une couverture. Le réchauffement est essentiel pour permettre à votre corps de récupérer sans avoir trop froid.
⏳ Quand prendre un bain glacé ?
Le choix du moment est primordial. Si vous voulez minimiser les douleurs liées à l'exercice, vous devriez nager dans les 30 à 60 minutes qui suivent votre séance d'entraînement.
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N'attendez pas le lendemain, l'inflammation bat déjà son plein.
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Vous n'avez pas besoin de le faire à chaque fois que vous faites de l'exercice - choisissez-le lorsque vous avez fait un effort supplémentaire.
Exemple : vous avez fait une séance de jambes lourdes ou couru une longue distance → prenez un bain de glace juste après votre douche. Vous vous en féliciterez le lendemain.
Quand faut-il ne pas prendre un bain glacé ?
Dans certains cas, il est préférable de ne pas faire de plongeon dans le froid :
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Si vous êtes déjà enrhumé ou malade
Si vous avez des problèmes cardiaques ou une pression artérielle élevée (parlez-en d'abord à votre médecin)